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Au cœur des mutations structurelles, les étudiants, confrontés à des offres multiples (ou paradoxalement restreintes), doivent pouvoir, à terme, exercer leurs choix de métiers au travers des passerelles ouvertes vers une société en mouvement. Une société « durable » sollicite les initiatives au-delà des disciplines initiées lors des études spécialisées : elle convoque les compétences de chacun, dans les domaines désormais conjugués de la citoyenneté, de la responsabilité civile et de l’attention à l’environnement. Le développement d’un pays ne repose pas uniquement sur des compétences techniques sectorisées, mais sur des capacités de penser de façon globale les modes de vie du quotidien. La bonne gestion des sociétés exige, au-delà des modélisations nécessaires, des capacités inventives d’écriture et d’imagination par le geste. Cet imaginaire mobilisé par les récits et les savoirs faire, est le socle d’une pensée prospective ancrée sur le réel et ses possibilités. Pour toutes ces raisons, les sciences humaines et sociales sont au cœur du développement territorial, dans un dialogue renouvelé avec les innovations technologiques importées ou locales. Elles mettent en garde contre l’obsolescence des savoirs universitaires purement techniques et évitent ainsi l’isolement ou l’enfermement des étudiants dans des spécialisations trop fixistes. Pour exemple, les formations courtes, de type Institut Universitaire Technologique, à l’écoute des métiers du futur, sont des viviers d’expériences réussies, qui mobilisent ensembles professionnels, créatifs et chercheurs. Mobilisant des « savoirs de frontières », elles participent du « bien commun » de la pédagogie et, de fait, de la recherche.
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